Immobilier logistique : arrêter ou continuer ? – Capital et Patrimoine.

Amazon éternue et toute l’industrie s’enrhume ? Un pur opérateur de e-commerce donne généralement le ton dans le secteur de la logistique et, par capillarité, également sur le marché de l’immobilier logistique. Aujourd’hui, cependant, l’entreprise de Jeff Bezos tire à sa fin et bon nombre des grands projets de son patron sont en suspens. Sans vouloir prendre de raccourcis, l’année 2022 restera une année de vaches maigres en matière d’adoption sur la quasi-totalité des marchés. Incontestablement, la demande des utilisateurs a baissé en 2022 et il devrait en être de même en 2023. Quoi de plus logique pour une activité directement corrélée à l’activité économique. Notre panel – qui a étudié les actifs et les intentions d’une trentaine d’investisseurs – est clair : en 2023, seuls 41 % des sondés s’attendent à une augmentation de la demande d’entrepôts logistiques. L’année dernière, ils étaient… 92 %. Pire encore, seulement 17 % de nos répondants s’attendent à une augmentation de la demande. Il y a aussi la déception, voire la déception. Ils étaient… 96% un an plus tôt. Un autre monde…

Dans ces conditions de marché fragilisées, l’appétit des investisseurs (principalement nord-américains et français) pour cette authentique classe d’actifs est indéniable. Tout le monde s’accorde à dire que le produit logistique a de nombreuses vertus : fondamentaux sains, assises solides, situation de marché justifiée avec une demande dynamique sur le long terme, très faible vacance, développement de nouveaux contenus et valeurs locatives programmées pour les années à venir. Le frein à l’investissement dans l’immobilier logistique français n’est que temporaire. La revalorisation constatée résulte davantage de difficultés de refinancement et de hausse des taux d’intérêt que d’un désintérêt apparent pour cette classe d’actifs essentielle – le Covid l’a prouvé à ceux qui en doutaient encore. Et les experts de l’immobilier logistique ne sont plus inquiets à moyen terme.

Le second semestre devrait donc rassurer tout le monde : investisseurs comme utilisateurs. Pour preuve : quelques portefeuilles XXL circulent encore sur le marché et alimentent les convoitises, même si l’optimisme des investisseurs est un peu ébranlé. A tel point que certains d’entre eux – en fait une poignée – se permettent de regarder au-delà de leurs frontières dans deux directions principales : la logistique urbaine, qui est encore à définir, et la logistique industrielle, je veux dire tous ces établissements où se situaient hier les chaînes de production. . et qui demain se transformeront en appartements, bureaux, quartiers ou… logistique. Cette classe d’actifs ne s’arrête certainement pas pour faire face à la concurrence.

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Édito du hors-série Logistique 2023

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